L’une des mesures phares de la loi EGalim promulguée en novembre 2018 entre en application au 1er janvier 2022. Depuis plusieurs mois déjà, la restauration collective prépare cette mise en œuvre qui modifie nos conditions d’approvisionnements et la contractualisation des relations avec nos clients comme avec nos fournisseurs.
Décryptons ce qui change dans la restauration collective
L’intention de la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous’, plus connue sous l’appellation de loi EGalim, est d’assurer aux agriculteurs une juste rémunération de leur activité. Dans le même temps, EGalim vise à stimuler la montée en qualité des menus de la restauration collective.
Les nouvelles mesures induites au 1er janvier 2022 ont un impact sur la restauration des crèches, des écoles, des centres hospitaliers, des universités ou encore des EHPAD… Tous les établissements sont tenus de proposer des menus composés à 50 % de produits dits « de qualité tet durables » (Label Rouge, AOC, AOP, IGP, HVE, etc.), dont au moins 20 % sont issus de l’agriculture biologique.
Avec la loi EGalim, mais aussi la loi Agec (pour en finir avec le plastique à usage unique) et la loi Climat et Résilience d’août 2021 (pour accélérer la transition écologique de notre société), c’est toute l’organisation de nos cuisines qui évolue, notamment sur le plan des approvisionnements alimentaires, des conditionnements et de la gestion de la surproduction. Des évolutions favorables à la qualité dans l’assiette, qui nécessitent toutefois d’importantes adaptations logistiques et économiques.